• ALEXANDRE DUMAS

     

    ALEXANDRE DUMAS

     

    Le père, oui car il y a le fils aussi, mais bon je parle du père et je vais essayer de résumé cet homme, ce qui me parait une tâche impossible. Pour preuve cet homme né en 1802 a écrit plus de 160 œuvres dans sa vie et pratiquement que des succès. Alors qui dit un tel succès dit détracteurs pour ne pas employer le mot de prédateurs qui le "soupçonnaient" d’avoir fait appel à des nègres littéraires. On ne pouvait pas imaginer à l’époque qu’un seul homme puissent écrire autant de livres dans une vie, mais ne leur en déplaise la paternité de ses œuvres lui appartiennent et personne n’a remis en cause ses lignes même après sa mort. En 1870, après un accident vasculaire il meurt chez son fils à demi-paralysé. Depuis il sera conduit au Panthéon pour le deux centièmes anniversaires de sa mort.

    Une jeunesse heureuse.

    Il est né à Villers Cotterêts dans l’Aisne, il est resté dans une maison dont il n’a pas le souvenir car il était trop jeune mais qui existe encore au 46 rue de Lormet rebaptisé depuis Alexandre Dumas. En 1804 il débarque au Château des fossés que son père a loué, c’est de là que seront ses premiers souvenirs il écrira plus tard "Son nom est sans doute du au fait qu’il est entouré d’eau". La vie s’écoule, pas très gentiment car son père décède mais il se retrouve au collège de "l’abbé Grégoire" à Villers Cotterets où il reçoit une instruction primaire mais basique c’est plus tard quand il montra à Paris que les choses vont s’éclaircir pour lui. Il faut préciser que le directeur du collège ne l’aura pas laissé tomber et que jusqu’à son départ il lui aura beaucoup appris.

    Paris et enfin la reconnaissance.

    A paris tout n’était pas rose mais par son emploi, sa découverte de la comédie française et le soutien du Général Foy il va entrer chez le Duc d’Orléans et pourra faire venir sa mère pour le rejoindre. De là lui viennent plusieurs liaisons, une voisine de palier lui donnera son premier enfant et d’autres lui en donneront encore mais c’est un moment de sa vie que je ne connais pas assez bien. Bref, il vivait bien et même pour un mulâtre à qui les réflexions n' échappaient pas mais pour lesquelles, faites-lui confiance, il avait du répondant. Le succès commence par le Théâtre avec deux pièces qui dérangent mais qui lui donnent tous les gages d’un bon auteur et c’est là qu’il commence à dilapider son argent ce qui ne le quittera plus jamais.

    En route pour les œuvres.

    Son premier bénéfice est d’accorder de l’intérêt au "Roman feuilleton" de la presse, une nouveauté qui en irritait plus d’un mais qui avait l’occasion d’être particulièrement économique pour les petites gens. Alors je vais citer quelques œuvres mais pas toutes hein ? non, 160 c’est trop pour ma page. Dans ces romans feuilleton nous découvrons "Les Trois Mousquetaires" qui parait dans "le Siècle" fait un véritable tabac et les ventes du journal s’envolent, ensuite vient "Le Comte de Monte Christo" qui fait des ravages chez les lecteurs. On s’arrache le journal ainsi que deux autres qui publien la même œuvre la rubrique du roman à épisodes est née. Ensuite ils n’ont de cesse de publier, "20 ans après", "Le Vicomte de Bragelonne" et "Les Quarante-Cinq" font partie de cette suite qui pousse les ventes des journaux au maximum. Alors j’en oublie, tiens "La Reine Margot" en fait partie je crois, mais je ne peux pas les citer tous. Puis vient le moment des profits financiers et des banqueroutes, plusieurs fois ruiné il va même jusqu’à tout vendre pour fournir des armes à "Garibaldi" dont il est un admirateur. Je ne pourrais pas passer à côté d’un homme qui a toujours aimé deux choses, la Littérature et la cuisine, oui, il a même écrit un recueil de cuisine publié après sa mort, « le Grand Dictionnaire de Cuisine" autant dire que cet homme était complet pour moi.

    Oui, j’ai aimé "les trois Mousquetaires" et sa suite tout comm "le Comte de Monte Christo" ou "Les Blancs et les Bleus", ce fut une révélation littéraire, je le remercie d’avoir égayée ma jeunesse.

    Blanchard Daniel - Porthos