• MARIE

     

    MARIE

    En Araméen elle s’appelle "Maryam" cette jeune fille de Judée ne savait pas que dans le monde entier son nom finirait par "Sainte Vierge", "Marie de Nazareth", "Vierge Marie" ou tout simplement "Mère de Dieu. En ayant mis au monde cet enfant dans une grange, elle et son mari, tous deux pauvres, qui aurait pu croire une chose pareille ? Personne. Quand nous pouvons y voir des Cathédrales s’appeler "Notre Dame" où elles dressent souvent fièrement la statue de cette femme à qui nous devons tout. Je n’oublie pas ces chants formidables qui ont été crées pour elle, en son honneur et qui sont tout simplement remarquables comme "L’Ave Maria", un chant qui me transporte littéralement au point de cesser mon travail quand je l’écoute. Le Christ "fils de Marie" comme on le présente est charpentier, comme son père qui voulut divorcer car n’ayant pas eu de relation sexuelle c’est plutôt gênant et de plus elle risquait la lapidation, en ce temps là ça ne rigolait pas, mais c’est un Ange qui intervient pour lui dire de ne rien faire car c’est la volonté du Saint Esprit.

    Une vie de femme.

    Une vie de femme, à l’époque elle se trouve comme toutes les autres, prise entre les courses et la cuisine, s’occupant de son mari et de son enfant. Le souvenir de la visite des Rois Mages, Melchior, Baltazar et Gaspard qui lui firent cadeau de l’encens, myrrhe et or l’a troublé, mais elle continue sa vie de femme tout en se préoccupant du mauvais présage sur "sa grande souffrance" dont elle ignore tout mais qui ne la laisse pas indifférente. Sa grossesse aurait duré pour certains deux mois, sans accouchement, pour d’autres sept mois… Quoi qu’il en soit elle s’était retrouvée avec ce bébé qui fit son premier miracle a la naissance. Une femme qui était paralysée d’un bras retrouva la guérison immédiatement en touchant Marie qui portait l’enfant dans ses bras. Quoi qu’il en soit elle est une femme qui connaitra les joies, le bonheur et le malheur de toute femme perdant un fils.

    Femme exceptionnelle.

    Les Catholiques et disons-le les "Orthodoxes" considéreront que Marie doit être vénérée et également priée pour intervenir auprès du Seigneur afin d’alléger leurs peines, avec ou sans relique pour s’y appuyer comme ils s’en présentent  beaucoup un peu partout. Le prophète "Mahomet" la décrit comme l’une des rares femmes ayant atteint un degré de perfection quand il décrit "l’enfantement miraculeux" et le "Coran" lui-même la présente comme à l’opposé des femmes maudites et lui ouvre les voies du paradis. Le prophète Mohamed déclare "que Maryam est la seule femme que le monde ait connu" ainsi le respect de Marie dans le "Coran" renforce l’image positive de son fils, Jésus. Chez nous, elle est à l’origine de plusieurs apparitions et miracles, je ne parle qu’en France car dans le monde c’est impressionnant, je crois que l’Eglise catholique n’en a reconnu qu’une petite vingtaine à ce jour ce qui est impressionnant quand on sait à quel point il est difficile d’accepter ce genre de phénomène.

    Nos prières.

    Dans le courant de l’année il y a 8 fêtes qui se rapportent à Marie et nos prières sont à l’unisson pour la Mère de Dieu. Nous en comptons de nombreuses, mais la plus célèbre est le "Je vous salue Marie" en paroles ou chantée elle est universelle. Il y en d’autres comme "Notre Dame des Eclaireurs", superbe, qui alimente nos camps le soir lors des veillées, mais si je regarde le théâtre comment oublier « L’Ave Maria » sublime, prière prenante, qui vous prend à la gorge, à l’estomac et qui vous fait vaciller de bonheur. Quand je l’entends et la vois chanter par Mirusia j’en tremble de plaisir, il y a la voix et la foi qui se dégage de sa gorge. Voilà, quelques mots sur Marie, inutile de vous dire que je l’aime et que je suis un fidèle croyant, peu m’importe que d’autres n’y croit pas, ce n’est pas mon problème, moi je la prie tous les soirs et jusqu’au dernier jour de ma vie.

    Blanchard Daniel - Porthos 

     


  • BASILE

     

    BASILE

    Mon oncle Basile, l’un des héros de ma jeunesse. Il y avait une chanson à l’époque qui disait "ou vas-tu Basile sur ton cheval blanc perché… Je vais à la ville le vendre au marché" c’est l’histoire du petit Basile qui devient le Roi des dégourdis et moi je chantais ça en écoutant la radio, voilà un souvenir qui me revient par une chanson. Du reste, c’est curieux car c’est un prénom que je n’entends plus de nos jours, il reviendra peut-être. Donc Basile était le fils de mon grand-père soit mon oncle, et il habitait chez mes grands parents ce qui était pratique car il travaillait avec son père, "Pépé" au garage au bout du chemin. C’est la période la plus heureuse de ma vie et ce pendant 15 ans ! Alors que dire de ce héros, le deuxième après mon père cela va de soi. Nous avions seize ans d’écart c’est dingue ça, je le revois partir au service militaire, trois ans, rien que ça, ce n’était pas une paille à l’époque son frère Raymond lui était déjà revenu, il avait fait son armée en Allemagne alors lui il fut bon pour l’Algérie.

    Des histoires lointaines.

    Il y avait cette rivalité entre mon grand-père et son frère, une histoire de femme ce qui ne pardonne pas chez les Italiens il ne se parlaient plus et s’étaient séparés par contre il habitait toujours au bout du chemin, près du garage. Cette Vendetta à laquelle j’étais convié de ne pas participer et que je refusais d’ignorer était une bêtise, une gaminerie, mais j’étais très jeune et je n’avais pas le cerveau assez grand pour comprendre que c’était idiot. Quoi qu’il en soit, pour ne pas paraitre traitre, je passais devant chez eux en les ignorant. Basile lui, pas de souci, c’était un bel homme, on lui résistait difficilement, les femmes qui se faisaient embobiner ne se comptaient pas. Bon, ce n’était pas un séducteur genre James Bond mais il avait un succès qui attirait les jalousies dans le voisinage. Alors dans les histoires les plus lointaines j’ai mon grand-père et ses fils qui déterraient pendant l’absence des "Gapènes" son frère, des traverses de chemin de fer qui soutenaient la partie de leur chemin ensuite ils les débitaient pour les mettre à la chaudière, ce en quoi, l’autre se chargeait pendant l’absence de mon grand-père, "Pépé", de démonter les pneus neufs des clients du garage pour les remplacer par des occasions. Inutile de dire que c’était toujours comme ça. Un jour la poubelle du garage se retrouvait en haut, vers mon école, à deux cent mètres, mon oncle la ramena et le lendemain ce fut la même chose, alors il décida de planter un gros crochet dans le mur avec une chaine qui se reliait à la poubelle, la nuit nous avons tous entendu un bruit de dingue, nous sommes sortis et c’était la voisine qui sautait sur la poubelle à pied joint. Cette même voisine dit à mon oncle un jour devant des gens qui écoutaient la dispute « sale rital » ce en quoi mon oncle a bien ri en lui répondant « dis donc, tu n’as pas toujours dit ça ? » l’autre rouge de confusion est rentrée chez elle. Des souvenirs comme ça avec lui j’en ai plein, un jour dans la dépanneuse nous descendions une rue à Romainville je crois, mon oncle s’arrête un peu tard et pousse la voiture de devant, il se penche à la fenêtre et dit « vous ne pouvez pas laisser votre pied sur le frein ? » l’autre se confond en excuse avant de s’apercevoir qu’il était en descente mais nous étions déjà loin. Une autre fois avec une 2CV il tombe en panne de cardan, il s’arrête, le retire, reprend la voiture et s’en va devant les passant médusés. Ah j’en ai des souvenirs ! Comme la dépanneuse qui va chercher une voiture enlisée sur le sable dans un pavillon, le client hésite « vous devriez faire attention car votre dépanneuse pourrait s’enliser aussi » mon oncle réfléchit et dit que ça va aller, un quart d’heure après il est obligé d’appeler un de ses collègues pour venir avec une autre dépanneuse pour le dégager. A Milan un cycliste zigzaguait pour l’emmerder parce qu’il était français et immatriculé a Paris, au bout d’un moment il en a eu marre et a accélérer l’autre s’est assis sur le capot. Une autre fois en descendant le grand Saint Bernard ses freins ont lâché, c’est vraiment un truc à ne pas avoir à cet endroit, il a donc doubler toutes les voitures petites ou moyennes comme celle de mon oncle Raymond qui se demandait ce qui lui passait par la tête pour se placer derrière une grosse Mercedes les dégâts ont été moindre. Quand il était parti en Algérie je me disais qu’avec lui c’était une affaire pliée, je ne comprenais pas qu’il traine des pieds, maintenant je comprends. Il m’a fait de beaux cadeaux, un garage, une ferme, une voiture à pédale, une "Jeep Willis" s’il vous plait, oui, c’était vraiment mon protecteur. J’aimais, parce que j’étais un peux jaloux de le voir passer du temps avec les autres femmes, le taquiner, l’appeler dans la rue en criant « Maman t’attend à la maison ! » ou lui voler les messages que lui envoyait la secrétaire du cabinet Ville pour le compte de ma grand-mère. Je n’étais pas sérieux, quand il me renvoyait pour être seul avec sa future femme, Daniele, et que je lui disais « Laissez, c’est pas grave, j’ai l’habitude », Pfffffffff j’étais une teigne mais je pleure mon oncle aujourd’hui.

    Blanchard Daniel - Porthos 

     


  •  

    PIERRE JOUBERT

    Voilà le troisième Mousquetaire et pas des moindres, après Serge Dalens et Jean Louis Foncine, voici Pierre Joubert sans lequel bien des choses n’auraient pas eu lieu. Il est issu lui aussi des Camelots du Roy et de l’Action Française, un Royaliste qui se disait de gauche mais c’est en rencontrant le Scoutisme où il devient le dessinateur officiel en 1927. Il sera ainsi à l’œuvre pour de nombreux auteurs comme Jean Louis Foncine, Serge Dalens, Guy de Larigaudie et beaucoup d’autres encore. Mieux il donnera un visage à "Bob Morane" et restera un fervent défenseur de la chevalerie. Il s’illustrera dans les "Editions Hachette" ou dans "L’Illustration", il fera également bon nombre de publicités. Son œuvre se compose de dizaines de milliers de dessins, c’est toute une richesse à lui seul.

    La beauté du sujet.

    Il fera des paysages, des visages et des personnages hauts en couleurs de toutes les époques, marins dans la royale ou jeune pharaon, chevaliers et jeunes de nos banlieues. Il fera équipe avec "Robert Manson" photographe du scoutisme où il reprendra plusieurs clichés pour les peindre car c’est avant tout un peintre. Dessinateur oui mais surtout un peintre merveilleux qui nous laisse sans voix devant ses tableaux. Les sujets traités ne manquent pas :les croisades, les Gaulois, les armées en générale mais aussi les chevaliers et les "Roy". Il se penchera bien évidemment sur le scoutisme, de nombreuses œuvres en sont la preuve et c’est même ce qui a fait son succès. Je ne pourrais pas de mémoire retracé la totalité de ses œuvres, pourtant elles se bousculent dans ma tête, j’en vois sans cesse comme le "Relais de la Chance au Roy", "Le Roman de la Table Ronde", "l’Ile au Trésor", "Au Temps des Mayas", "Le Prince Éric", "L’histoire" ou la "Préhistoire" c’est absolument dingue de voir tout ce qu’il a fait avec un talent reconnu par l’ensemble des dessinateurs ou illustrateurs. Les sujets sont nombreux et surtout bien traités avec une précision du trait qui rivalise avec la photo.

    Les personnages en action.

    Prenons l’exemple du "Au Temps des Vikings", ou les tenues et les batailles sont absolument magnifiques, on peut rechercher le détail d’un bouclier enfoncé, d’un cheval affolé, tout est authentique. L’uniforme d’un jeune Tambour et de la jeune fille qui se lève sur la pointe des pieds pour l’embrasser, le départ d’un chouan où l’on devine sa sœur lui coudre le cœur sur la poitrine pendant que le petit frère tient son fusil, le Roy entrant en ville après Bouvines, toutes ces scènes sont remarquables.Enfin, après ce court passage sur les héros historiques et pour beaucoup anonymes il y a le scoutisme avec ses patrouilles qui marchent au soleil dans la nature, ceux qui se repèrent sur une carte, d’autres qui descendent une rivière ou bien les veillées avec des feux qui s’élèvent dans le ciel, tous ces personnages nous donnent une vision très net de ce qu’était la vie seul ou en groupe dans les camps d’été ou d’hiver. Il y a les "Mik Fondal" plus d’actualité, une adolescence qui se révèle efficace dans les enquêtes du "Chat Tigre" qui restent pour nous d’excellents épisodes de notre vie contemporaine.

    Dessinateur de l’adolescence.

    Oui, on peut dire ça comme ça, j’aime aussi sa définition de "dessinateur du scoutisme" les deux sont bons. Il a su nous mettre en image des gens de toutes les époques en tenue prenant des poses ou faisant des actions, des gestes du quotidien, des métiers, des loisirs ou des combats. Nous pouvions nous retrouver dans des héros que nous aurions sans lui laisser à notre imagination mais loin de toute réalité. Quand je regarde mes murs avec "la Messe Chouanne" ou bien "les Matelots de la Royale", je suis heureux d’appartenir à cette catégorie de lecteurs qui lui appartiennent et quand je vois le recueil de ses œuvres que ce soit en Touraine ou chez moi à Ales qui me laissent le plaisir de les prendre pour les consulter je suis vraiment dans un petit bonheur qui me laisse voyager hors du temps. Merci à toi Pierre Joubert, merci pour les échappatoires que tu as offertes à des millions de jeunes, qui pourrait être plus reconnaissant pour l’ensemble de ton œuvre que nous ? Alors repose toi bien et accepte ce baiser par la pensée.

    Blanchard Daniel - Porthos  


  •  

    ALEXANDRE DUMAS

     

    Le père, oui car il y a le fils aussi, mais bon je parle du père et je vais essayer de résumé cet homme, ce qui me parait une tâche impossible. Pour preuve cet homme né en 1802 a écrit plus de 160 œuvres dans sa vie et pratiquement que des succès. Alors qui dit un tel succès dit détracteurs pour ne pas employer le mot de prédateurs qui le "soupçonnaient" d’avoir fait appel à des nègres littéraires. On ne pouvait pas imaginer à l’époque qu’un seul homme puissent écrire autant de livres dans une vie, mais ne leur en déplaise la paternité de ses œuvres lui appartiennent et personne n’a remis en cause ses lignes même après sa mort. En 1870, après un accident vasculaire il meurt chez son fils à demi-paralysé. Depuis il sera conduit au Panthéon pour le deux centièmes anniversaires de sa mort.

    Une jeunesse heureuse.

    Il est né à Villers Cotterêts dans l’Aisne, il est resté dans une maison dont il n’a pas le souvenir car il était trop jeune mais qui existe encore au 46 rue de Lormet rebaptisé depuis Alexandre Dumas. En 1804 il débarque au Château des fossés que son père a loué, c’est de là que seront ses premiers souvenirs il écrira plus tard "Son nom est sans doute du au fait qu’il est entouré d’eau". La vie s’écoule, pas très gentiment car son père décède mais il se retrouve au collège de "l’abbé Grégoire" à Villers Cotterets où il reçoit une instruction primaire mais basique c’est plus tard quand il montra à Paris que les choses vont s’éclaircir pour lui. Il faut préciser que le directeur du collège ne l’aura pas laissé tomber et que jusqu’à son départ il lui aura beaucoup appris.

    Paris et enfin la reconnaissance.

    A paris tout n’était pas rose mais par son emploi, sa découverte de la comédie française et le soutien du Général Foy il va entrer chez le Duc d’Orléans et pourra faire venir sa mère pour le rejoindre. De là lui viennent plusieurs liaisons, une voisine de palier lui donnera son premier enfant et d’autres lui en donneront encore mais c’est un moment de sa vie que je ne connais pas assez bien. Bref, il vivait bien et même pour un mulâtre à qui les réflexions n' échappaient pas mais pour lesquelles, faites-lui confiance, il avait du répondant. Le succès commence par le Théâtre avec deux pièces qui dérangent mais qui lui donnent tous les gages d’un bon auteur et c’est là qu’il commence à dilapider son argent ce qui ne le quittera plus jamais.

    En route pour les œuvres.

    Son premier bénéfice est d’accorder de l’intérêt au "Roman feuilleton" de la presse, une nouveauté qui en irritait plus d’un mais qui avait l’occasion d’être particulièrement économique pour les petites gens. Alors je vais citer quelques œuvres mais pas toutes hein ? non, 160 c’est trop pour ma page. Dans ces romans feuilleton nous découvrons "Les Trois Mousquetaires" qui parait dans "le Siècle" fait un véritable tabac et les ventes du journal s’envolent, ensuite vient "Le Comte de Monte Christo" qui fait des ravages chez les lecteurs. On s’arrache le journal ainsi que deux autres qui publien la même œuvre la rubrique du roman à épisodes est née. Ensuite ils n’ont de cesse de publier, "20 ans après", "Le Vicomte de Bragelonne" et "Les Quarante-Cinq" font partie de cette suite qui pousse les ventes des journaux au maximum. Alors j’en oublie, tiens "La Reine Margot" en fait partie je crois, mais je ne peux pas les citer tous. Puis vient le moment des profits financiers et des banqueroutes, plusieurs fois ruiné il va même jusqu’à tout vendre pour fournir des armes à "Garibaldi" dont il est un admirateur. Je ne pourrais pas passer à côté d’un homme qui a toujours aimé deux choses, la Littérature et la cuisine, oui, il a même écrit un recueil de cuisine publié après sa mort, « le Grand Dictionnaire de Cuisine" autant dire que cet homme était complet pour moi.

    Oui, j’ai aimé "les trois Mousquetaires" et sa suite tout comm "le Comte de Monte Christo" ou "Les Blancs et les Bleus", ce fut une révélation littéraire, je le remercie d’avoir égayée ma jeunesse.

    Blanchard Daniel - Porthos 

     


  • LE CHRIST

     

    Une page pour le christ ? Ce n’est pas suffisant vous le savez bien alors je vais survoler, franchement, il y a une phrase qui m’a beaucoup impressionnée c’est d’un jeune rockeur des pays de l’Est, il a dit devant la télévision « supposons l’idée absurde que l’on nous prouve que Dieu n’existe pas, supposons, et bien je serais toujours pour le Christ ! », voilà, tout est dit. Bon, pour moi Dieu existe bien évidemment mais le Christ est un être tellement peu ordinaire, d’une si grande bonté avec des paroles d’espérance que personne, je dis bien, personne, en tant qu’être humain ne puisse rivaliser. Le Christ ou "Jésus de Nazareth" qui apparait au 1er siècle entouré de fidèles, ses disciples, il pratique les guérisons et prêche la bonne parole pendant deux ans et demi avant d’être arrêté et crucifié sous Ponce Pilate, mais ça vous le savez-tous.

     

    Une jeunesse pas trop heureuse.

     

    Il était l’ainé de toute la fratrie, il avait cinq frères et on ignore le nombre de sœurs dont il a eu la charge après la mort de son père, Joseph, pour qu’il il avait un réel attachement. Ils travaillèrent tous dans l’entreprise familiale de menuiserie où on y travaillait aussi les métaux et la pierre. Une chose est certaine, il était inculte, non pas stupide mais sans connaissance car absent de tous les cours, il devait rester sur les chantiers avec son père. Pur Galiléen il n’acceptait pas la mise en forme de la Thora, n’appréciait pas les Romains. Ses frères et lui portaient des prénoms ancrés dans les traditions de son peuple, voilà tous ce que l’on peut dire de sa jeunesse.

     

    L’ouverture au monde.

     

    Prés de la plate-forme du Temple se tiennent des marchés, il y a une foule incroyable, des clients, commerçants et pèlerins qui  vendent ou s’échangent de tout : de la viande de mouton, pommes, figues, fruits secs, pissenlits, caroubes, amandes ou endives. Jésus qui arrive connait tout cela, par contre ce qui le choque c’est sur le parvis des "gentils" des marchands d’animaux et des changeurs qui se sont installés dans le désordre le plus complet. On y parque dans la paille des bœufs, des moutons au milieu des éjections souillant et profanant l’espace sacré c’est ce qui va exploser sa colère et le faire connaitre de tous. Il prend un fouet et apparait en grand nettoyeur, il bouscule, renverse les étals, jette la monnaie des échangeurs, il chasse les bœufs et les moutons. Aux vendeurs de colombes il parle avec douceur « Enlevez ceci. Cessez de transformer la maison de mon père en une maison de commerce ».

     

    De Miracles en Miracles.

     

    Il va, à l’occasion, faire des miracles, sans accepter les demandes de la foule, mais à chaque fois ils sont bien trouvés et à bon escient. Nous pouvons parler de la guérison d’un "démoniaque à Capharnaüm", de la "Belle-mère de Pierre", de "la"Main d’un Paralysé", de "deux aveugles" ou l’incroyable guérison de la "femme courbée", toutes sont impressionnantes et frappent les esprits. On parle aussi du "Fils d’un officier" qui fut sauvé, mais également celle d’un "Epileptique", de "la fille d’une Cananéenne", d’un "Paralytique" ou d’un homme "rempli d’Œdèmes". Tout ça vous pârait beaucoup ? Mais ce n’est rien à côté de ce qu’il réalisa réellement, il y en eu bien plus, il allait réellement de Miracles en Miracles, surprenant les témoins et galvanisant les foules. Si l’on prend l’exemple d’un aveugle de naissance, devant témoins, il crache par terre, avec son doigt fait de la boue puis l’ applique sur les yeux de l’infirme et lui demande d’aller se laver, l’autre à sa grande surprise, propre, il ouvre les yeux et voit.

     

    Le Christ, notre sauveur.

     

    Avant de subir l’outrage il avait déjà fait des résurrections, à "Naïn", avec la "fille de Jaïrus" mais surtout "Lazare" qui commençait à avoir un début de putréfaction. Alors, quoi d’étonnant qu’il ne s’applique pas à lui-même ce qu’il fit aux autres ? A sa mort, quand il fut enseveli et protéger d’une lourde pierre pour ne pas qu’il soit dérobé il est parti, seul, devant ses gardes endormis. C’est un résumé très court, oui, mais voilà quelques lignes qui je l’espère pourront vous être utiles pour vous rappeler que cet homme, fils de Dieu, s’est sacrifié pour nous, qu’il est notre sauveur.

     

    Blanchard Daniel - Porthos

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique