• HISTOIRES DE BRAQUAGE

    HISTOIRES DE BRAQUAGE

     

    HISTOIRES DE BRAQUAGE

     

     

    A Villepinte, les braqueurs avaient réussi leur coup, ils étaient repartis avec la caisse, sans cri ni effusion de sang. A un détail près, le chauffeur de la voiture dans laquelle ils se sont engouffrés n’était pas cagoulé et il fut identifié avec facilité car non seulement c’était un client de la banque mais il occupait l’appartement juste au-dessus de l’agence…

    Un jour le vigile d’une agence bancaire voit un homme s’approcher de lui avec une cigarette aux lèvres, celui-ci lui demande s’il n’a pas du feu ce en quoi l’agent de sécurité lui répond que non. A sa grande surprise il constate que l’inconnu sort une arme qu’il lui pointe sur le ventre en répondant :

    - Moi j’en ai !

    ***

    A la Barclays banque au rond-point des champs Elysées un agent de sécurité stagiaire est en faction, or, son statut ne lui permettait pas d’avoir une arme réelle il n’avait sur lui qu’une arme factice. Les braqueurs le savaient le jour où ils se sont rués dans la banque, ils désarment tout de même l’agent et font coucher tout le monde pour procéder à l’opération mais quelle n’est pas leur stupéfaction en voyant le vigile bondir sur le sol pour récupérer son arme ! Les braqueurs l’ont de suite plaqué au sol avec leur pistolet sur la tempe de l’inconscient. L’un d’entre eux n’a pas pu s’empêcher de s’exclamer :

    - Celui-là, il est complétement fada !

    ***

    Ceux qui en ce temps-là avaient une arme factice n’étaient généralement pas rassurés et ils se gardaient bien de poser ne serait-ce que la main dessus pour ne pas prendre une prune qu’il ne pouvait rendre, ne serait-ce que par politesse. Mais à la Société Générale de Belleville l’incroyable culot du vigile a payé, il repère ce jour-là une voiture suspecte qui passe plusieurs fois devant son agence au ralenti puis il l’aperçoit une énième fois mais cette fois elle s’arrête et trois hommes en sortent. Sans réfléchir il sort son arme en prenant appui sur une voiture en stationnement… Les inconnus sortent leur armes en pleine rue, devant tous les passants, ils hésitent, puis remontent dans la bagnole pour s’enfuir sur les chapeaux de roues, l’un d’eux hurlant par la fenêtre :

    - Enculé !

    Le Vigile fut d’abord félicité puis, dans un deuxième temps, mis à pied !

    ***

    Deux équipes de sécurité en civil se préparent pour escorter deux diamantaires pour une séance photos sur des mannequins dans un studio de Clichy. Toutes deux appartenant à des sociétés concurrentes, aucune n’est informée de la mission de l’autre et c’est ce qui a failli tourner au drame. Le photographe fait une erreur sur les prises de rendez-vous et au lieu de se laisser de la marge pour chacune des séances il donne deux rendez-vous trop courts et trop rapprochés. A la fin de la première prise photos, la première escorte tombe nez à nez avec la seconde et chacune se devinant armée se crut respectivement visée par un braquage. En quelques secondes les armes sont sorties des étuis et se dressent en pointant l’adversaire, ce sont les hurlements du photographe qui ont évité le pire… J’y étais, je peux assurer que ça s’est joué à la seconde près.

    ***

    Le fils d’un patron d’une marque célèbre doutait de l’efficacité d’une société de protection qui assurait la surveillance de la villa familiale pour un prix exorbitant. Il eut une idée idiote qui consistait à venir avec plusieurs de ses copains, cagoulés, pour faire le mur et tester l’agent de sécurité. Ce dernier vit l’intrusion, il donna l’alerte au central puis sortit pour ouvrir le feu sur les assaillants qui heureusement ne furent pas touchés ce qui leur permit de courir en vitesse et sauter le mur dans l’autre sens le trouillomètre à zéro.

    Le lendemain le client a téléphoné de Suisse à l’entreprise en ces termes :

    - Félicitations, mon fils m’a informé que nous étions bien gardés !

    ***

    Des braqueurs qui perdent les moyens quand l’imprévu leur tombe dessus ça arrive, la preuve, un soir à Montreuil trois d’entre eux sonnent à la porte d’un bureau où ne devait se trouver que la comptable et tout au plus un employé. Seulement c’est la surprise totale, la porte s’ouvre sur deux agents de sécurité l’arme à la main, la seconde d’émotion passée l’un des braqueurs arrache sa cagoule en se montrant souriant comme un beignet tout en s’écriant :

    - C’était une farce ! Vous avez eu peur, hein ?

    Avant de détaler…


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