• LE CHAT

    LE CHAT

     

    LE CHAT

    Le chat domestique, vous aimez ? Moi, personnellement j’aime beaucoup, sa présence est équivalente à un feu de cheminée dans une maison et si vous avez les deux vous êtes le plus heureux des hommes. J’ai donc toujours eu un chat, dans notre famille, que ce soit avec mes parents ou chez moi, plus tard, je peux donc en parler car c’est un animal particulièrement intelligent. Pour résumer, il y a le Chat, le mâle, la Chatte, la femelle et le Chaton le petit, la robe du chat est variable, elle se fait selon les races ou les croisements. Avec son agilité et ses griffes il reste un prédateur crépusculaire et dispose de bien des sens qui nous échappent à nous l’homme. Il repère des bruits à distance, bien mieux que nous et son oreille pivote indépendamment de l’autre pour en localiser l’origine. Sa vue est impeccable, son champ de vision est démultiplié par rapport au notre et son odorat est puissant, il lui permet de détecter la nourriture avariée ou empoisonnée, cet odorat lui permet également de délimiter son territoire. Enfin, notre animal est un solitaire mais tout dépend comment il a été élevé.

    Celui de ma jeunesse.

    Chez nous il y avait une tradition, les chats s’appelaient "Pompon" pourquoi ? Je ne le saurais jamais c’est comme ça. Inutile de dire que de la prise à la maison à la mort, des "Pompon" j’en ai vu défiler, tous heureux, car nous les avons aimé comme de bons maitres. Quand nous partions en vacances c’était un problème, nous partions pour trois semaines alors nous laissions de l’eau dans une grande gamelle, puis de la nourriture et priions pour qu’ils puissent se faire nourrir par des voisins qui resteraient chez eux, ce qui ne faisait pas grand monde dans le quartier. Mais lorsque nous revenions ils étaient toujours là, en pleine forme, heureux de nous retrouver. Nous n’avons jamais eu de disparition ou quoi que ce soit et nos retrouvailles, surtout pour nous enfants, étaient magiques, un vrai bonheur. Notre "Pompon" s’accommodait bien à la faune que nous ramenions, poissons ou grenouilles, bien mieux que notre voisin, il s’allongeait dans l’herbe et les regardait, les uns nageant dans l’eau et les autres sautant en plongeant puis en ressortant la tête. Il chassait mais curieusement, il évitait de contrarier nos projets. Par contre il fallait qu’il se méfie de ma Grand-Mère, "Mémé" était la protectrice des oiseaux et là il y avait un problème, c’est que sa courtoisie s’arrêtait là, les oiseaux pas possible. Même si sa chasse se réduisait à zéro, tous les piafs du quartier le connaissant, il leur faisait peur.

    Les chats en vrac.

    En Touraine nous avions les deux, le chat et la cheminée, c’était parfait. Notre "Pompon" revivait, il venait de Paris dans un espace étroit et se retrouvait avec des hectares de promenade, il était heureux. Je me souviens quand même de son côté habile mais piètre chasseur, une fois il avait réussi à approcher deux faisans, il est tombé sur l’un deux qui a poussé de tels cris qu’il a foutu le camp ! Il a eu des mésaventures, une fois alors que j’étais sur l’échafaudage j’ai entendu un bruit confus dans les buissons, puis j’ai vu notre chat foutre le camp directement dans la maison, j’ai été voir, j’ai fouillé, mais je n’ai rien trouvé c’est mon père qui en mettant un doigt sur sa bouche a désigné du doigt une couleuvre qui s’en allait discrètement. Un jour j’étais assis sur un banc de pierres près d’une petite marre que nous avons fabriqué dans un espace vert, là je vois mon chat, beau, qui marche à pas lents au bord de l’eau je l’appelle « Pompon ! » surpris il fait un bon et se retrouve dans le bassin, alors inutile de dire qu’il en est ressorti vite fait et qu’il a foutu le camp surtout par la vexation. J’aimais le voir le soir, il regardait assis sur un mur le coucher de soleil, il est vrai qu’ils sont très beaux chez nous, il restait immobile et je me demandais bien à quoi il pouvait penser. Que l’on me dise que les chats n’ont pas d’âme je veux bien, mais je me dis qu’ils imaginent, qu’ils voient, qu’ils pensent et puis d’abord qui peut dire s’ils ont une âme ou pas ?!

    Les Hivers à la maison.

    Mon Dieu c’est moments doux près de la cheminée quand je le vois blotti sur lui-même, il est là, sur un fauteuil, puis quand la chaleur semble un peu forte il se met sur le dos, les quatre pattes en l’air, c’est la position de confiance absolue. Il y a des fois il me regarde, nous restons un moment à nous voir l’un et l’autre, je me demande si nous les retrouverons nos amis dans l’au-delà.

    Blanchard Daniel - Porthos

     


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