• LES PERLES DU BAC

     

    LES PERLES DU BAC

    Sérieusement, sans déconner, mais dans quel pays vit-on ? Jamais, au grand jamais je n’ai vu de telles fantaisies dans les réponses les plus sérieuses de nos candidats au Bac. Moi qui suis né quand le Certificat d’Etudes était cent fois plus difficile qu’aujourd’hui. Mon père a eu son certificat d’étude, ce n’était pas un imbécile et il était fier de son école qui lui avait donné les notions de base de l’instruction. Il pouvait l’être quand je vois ses épreuves et surtout les réponses jointes à une écriture parfaite. On va me dire que c’est le temps qui passe, le changement d’époque, d’autres priorités, bref, mon cul sur la commode aussi. Non, la vérité c’est que l’Education Nationale est en faillite, point barre.

    Amusons-nous, si je puis dire, un peu…

    Commençons en douceur par "désirer c’est vouloir et vouloir c’est pouvoir car quand on veut on peut", voilà qui donne le ton, continuons donc sur cette admirable lancé, "Ce n’est pas la culture qui rend humain, c’est l’humain qui nous rend culture", "Le Japon n’a aucune chance de concurrencer la Chine à l’avenir car le Japon est beaucoup trop petit", là on tape dans le gras, on est bien dans la nasse de la stupidité humaine par contre, rien à redire. Il y a aussi le genre poète, lui il se fait gentil et discret mais sa réponse fait l’effet d’une bombe "La mort de Johnny nous a bien montré que même le président de la république n’est pas insensible à l’art", ou bien "Ce que l’on appelle traditionnellement "art ", ce sont les reportages qui passent sur Arte ou France 5 ". Tenez-vous bien, il n’est pas dit que ces gens n’auront pas leur examen, loin s’en faut, entre les modifications de correction, les ajustements de pourcentages ou les rattrapages nos candidats ne sont pas perdus il faut que la France fasse péter le bouchon dans les 80 à 85 % de réussite minimum. Allez, on va s’en remettre une petite couche, comme ça, pour le plaisir, "La vie c’est comme un sachet qui flotte, il faut se laissé diriger par le vent et arrêter de toujours vouloir tout contrôler. ", "La Mondialisation est le fait de rendre Mondial ce qui est local" ou bien "Les Chinois qui n’aiment pas les Japonais font de la ninophobie", point à la ligne.

    C’est grave docteur.

    Il y a dans les réponses des cas dramatiques qui ne montrent pas seulement le côté niais mais également le côté anti-culture comme par exemple "Par exemple, avant on pensait que la terre était ronde. Maintenant on sait qu’elle est plate", " Mao s’est inspiré d’Hitler : le petit livre rouge ressemble à Mein Kampf" ou encore "L’URSS, ça veut dire : L’Union des Royaume de Suisse et Suède", fermez le ban, vous avez tout compris. Je pense qu’il y a une dose de gravité dans ces réponses qui devrait nous interpeller. Bien, on rit c’est déjà ça, mais quand même après coup, on se rend compte que ces jeunes ont fait quoi à l’école ? Rien. Ce sont des années de perdues, complètement et le pire qu’ils ne rattraperont pas, ils n’ont comme issue que de bosser dans les médias, en politique, mais pour le pays c’est foutu. Allez, une petite dernière pour le plaisir, retrouvons nos poètes en biologie tiens, ça nous changera "On trouve le Cerveau chez l’homme, la Cervelle chez la femme et le Cervelet chez l’enfant" alors, ce n’est pas mignon ça ? Moi je corrige je ne lui mets pas zéro, non, c’est trop beau, je lui colle moins dix ! Histoire encore "Le Général De Gaulle a refusé d’être président depuis la France. Il a préféré faire le coup politique de la chaise vide en allant à Londres durant la guerre", pauvre De Gaulle, moi qui ne l’apprécie pas je trouve que c’est quand même une réflexion de baltringue.

    Une dernière, une littéraire.

    Vous voyez, il y a en littérature des types qui ne comprennent rien mais qui font des efforts de phrases "Ces écrivains sont tous de qualité. La qualité de leurs écrits est indéniable, la preuve, si le sujet nous demande "quelles sont les qualités " de ces écrivains, c’est bien qu’ils en ont de façon certaines".

    Bon courage mes amis et bonne journée.

     

    Blanchard Daniel - Porthos

     


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  • ETE 2020

     


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    EXPRESSIONS DE MON TEMPS

    Voilà qui est amusant, les vieilles expressions de mon temps, celles qui, en vérité, ne devraient pas disparaitre, comme les plus connues par exemple "en route mauvaise troupe" qui reste un peu d’actualité, mais il y en a une multitude d’autres que j’ai gardé en souvenir de mes patrouillards. Tous fils de banlieues et qui les trainaient avec eux comme nous le ferions d’un bien précieux, un héritage, oui, c’est ça. J’entends comme une résonnance de fonds dans mes souvenirs "arrête de faire le zouave" ou "et que ça saute !". Je ne peux pas traduire le léger accent parisien mais franchement en cumulant les deux c’est tout simplement délicieux. 

    Un gars qui se voyait quémander un lasso a laisser échapper « des clous mon pote ! » l’autre qui répond « mais je te la rends t’es bouché à l’Emery ou quoi ? » mais ce n’était pas des querelles, tout au plus une conversation car finalement ils s’entendaient comme "larrons en foire" pour reprendre une expression de l’époque. Ce n’était pas des réflexions recherchées, elles étaient naturelles, elles suivaient une conversation comme ça, sans forcer, « je te fiche mon billet qu’on a affaire à un connard », « il me cherche des crosses ce mec » ou « je vais régler ça en deux coups de cuillères à pot » était le langage auquel j’étais habitué et pour lequel je ne relevais jamais, pour une bonne raison, jeune je savais que ce n’était pas qu’un langage, c’était bien plus que ça, une sorte de tradition.

    Quand nous marchions vers le camp, que les gars commençaient à fatiguer, il y avait cette façon de se manifester, après un long silence ça y allait « J’aimerais faire pisser le Mérinos ! » et mon adjoint qui se retournait « Allez, dans deux bornes on est arrivé, c’est partie mon Kiki » ce qui entrainait des rires et des réponses parfois amusantes « On va se dorer la pilule les gars ! ». Je souris au souvenir de toutes ces annotations et réflexions qui me restent de ces bons moments. Le plus drôle c’est d’entendre un CP dire à l’un de ses patrouillards qui n’arrivait pas à allumer le feu « Mais c’est pas vrai, tu yoyotes de la touffe toi ? ». Quand dans la nuit lors d’une relève près du feu celui qui est remplacé dit à son compagnon, « fais gaffe, c’est la mauvaise heure, on se gèle les grelots ! » et l’autre de lui répondre « alors on ne se taille pas une bavette ? », le garçon s’éloigne avec un geste d’impuissance « je me les gèle trop ! ». Je ne dormais pas et je regardais par l’ouverture de ma tente ces garçons échanger comme ça, sous le ciel étoilé en me disant que je pouvais être fier de leur offrir un camp avec de vraies vacances.

    Il y avait des expressions de satisfaction comme « A la bonne heure ! » ou « bravo les gars, c’est trop fort » parfois les fins de baignades au son du sifflet « Allez, on plie des gaules ! ». Autant de propos qui aujourd’hui m’interpellent car j’ai l’impression de ne plus les entendre et pourtant en ce temps-là elles étaient courantes. Comme celui qui ne faisait rien se faisait surprendre et on lui demandait "s’il ne peignait pas la girafe ?" ou bien celui qui ne comprend pas et à qui on dit "qu’il en tient une couche !". Il y a aussi toujours une expression qui justifiait l’étonnement général "alors là, ça nous la coupe !". Une fois nous étions passé près d’un accident, les secours s’activaient, l’un de mes gars me dit « tu as vu ça ? J’en ai le sang retourné ». Oui, c’était vrai, nous étions tous bouleversé par la vision du carton. Quand nous partions avec retard nous pouvions entendre « magnes toi, on est à la bourre » ou « il faut y aller à toute bringue ». Il y en a une que j’ai très souvent entendu dans mon quartier ou par mon père, à la fin d’un travail c’était « j’en ai ma claque ». Mon père, il faut le dire, m’avait transmis sans le savoir toutes ces expressions populaires et je lui en suis reconnaissant. Quand il refusait une demande en disant « des clous ! », « taillé comme un Saint-Galmier », « bouché à l’Emery », « c’est le bouquet ! », « raide comme un passe lacet » ou « bourrer le mou ». Mais qui va de nos jours publier un livre pour nous faire connaitre ces réflexions populaires, j’aimerais bien le savoir.

    Même ma grand-mère qui maitrisait mal notre langue en connaissait des pas mal comme "Comme on fait le lit on se couche" ou " il ne suce pas de la glace", quand j’y repense, je suis mort de rire. Voilà quelques mots pris au dépourvu comme ça, au cours de cette conversation, il m’en reviendrait bien d’autres si je prenais le temps de réfléchir, mais après tout, je ne vais pas en faire un roman. Je donnerais pas mal de moi-même pour revivre quelques heures en ce temps-là, pour sentir, voir et surtout écouter.

    Blanchard Daniel - Porthos 

     


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    UZES

    La Vallée fraiche de " l’Eure" est celle qui approvisionne Uzès, autrefois elle alimentait Nîmes en voyageant sur une cinquantaine de kilomètres dont il ne subsiste que " Le Pont du Gard". C’est une vallée sympathique qui voyage sous les arbres, elle est calme et nous permet de nous promener à la fraicheur des feuillages. La ville est belle, elle est empreinte du Moyen Age, ses maisons et ses vestiges reflètent sa notoriété passée. Il faut bien avouer que le Duc d’Uzès est un homme qui a beaucoup fait pour sa vilel. Il a fait jouer ses relations pour y faire venir des artistes ou des acteurs ce qui fait aujourd’hui de cette ville une concurrence à Saint Tropez, le monde où l’on se voit et Uzès celui ou l’on ne vous voit pas. Derrière ces portes d’hôtels vieillottes à la pierre érodée par le temps se cache des merveilles, des endroits où l’on aime vivre, des appartements grands pour ne pas dire vastes, spacieux et confortables.

    La ville a des ruelles étroites qui tournent autour du château, le château aux deux donjons, lieu de résidence du Duc, elles sont toutes bordées de façades anciennes avec de nombreux commerces. Nous pouvons y trouver de tout, des vêtements, de la vaisselle, des souvenirs, des confiseries et tous les autres commerces alimentaires sans oublier les cafés et les restaurants. Le centre-ville est entouré d’un boulevard particulièrement fréquenté où là, les magasins sont multiples tout comme les restaurations rapides, bars et autres établissements alimentaires ou non. Il y a les bâtiments officiels comme la mairie ou bien l’école et le collège, c’est une voie qui n’est pas très large, elle est en sens unique et n’offre que deux voies pour circuler. Nous aimons nous promener sur ce boulevard pour prendre, à pieds, l’une des rues qui va vers le centre-ville, nous y trouvons un peu d’ombre et regardons les étalages multicolores que l’on propose à la vente, c’est très agréable. Pour boire un verre nous préférons aller au cœur de la ville, sous le grand donjon, à la place aux herbes. Il y a une grande fontaine et une place occupée par des arbres, là se tient le bijou de la ville, son marché ! Le marché d’Uzès est si connu que l’on nous dit que les gens viennent de 70 à 100 kilomètres pour y acheter. J’ignore si c’est vrai mais c’est mérité car comme beau marché, j’en connais difficilement qui puissent être aussi grands, aussi superbes et surtout dans un cadre magique comme le sien. Le marché comprend des arcades et les façades sont merveilleuses, soit, difficilement habitables pour le bruit du samedi mais quand même, le cadre vaut le jus.

    Quand je vais au marché avec ma femme, j’aime tous ses étalages avec ses couleurs variées, criardes ou douces, il y a de l’alimentaire pour tous les gouts, il n’est pas donné, c’est vrai, mais la place de vente non plus ceci-explique sans doute cela. Il y a de l’animation, du monde, énormément de monde et c’est là que l’on peut voir un acteur, un présentateur de télé ou une quelconque notoriété. Tiens, ça me rappelle un cas qui m’a bien fait rire, une fois je fais du coude à ma femme pour lui signaler une personne connue, elle me dit « oui je l’ai vu », seulement ce n’était pas la même. Nous faisions nos achats et j’avais pour habitude de prendre chez un asiatique un poulet rôti farci aux oignons, quel régal, voilà qui nous garantissait un bon repas. Autrement des légumes, de la charcuterie avec un vendeur en tenue du pays. Parfois je me laissais aller à prendre une petite voiture ou un personnage au magasin de jouets. Enfin, nous aimions ce bruit de la foule, des gens qui se croisent devant les étals, des rires et des cris, c’est vraiment un marché du midi de la France. A présent nous n’y allons plus car je dois avouer que ma marche n’est plus aussi solide qu’avant.

    Alors pour les visites il y a de quoi s’occuper une gentille journée, tout d’abord par la Cathédrale Saint Théodolite et la magnifique Tour Fenestrelle, l’Eglise Saint Etienne, le Palais Ducal d’Uzès, Hôtel du Baron de Castille et bien entendu les Châteaux d’Uzès. En parlant de la Cathédrale, outre ses vitraux, ses marbres pour l’Autel, la table de communion, un tableau monumental il y a les grandes orgues, superbes, incroyablement restaurées et entretenues mais également la Tour, qui est en vérité l’un des seuls exemples de clocher rond, une sorte de campanile et ont pense que son nom est dû aux nombreuses fenêtres ouvertes à tous les étages. Uzès est une ville où l’on y mange bien, ben oui, il faut bien que je parle un peu de ce qui est agréable au pays : soupe à l’oignon ou volaille de foie gras pour les plus fortunés, sinon une bonne daube bien de chez nous. En ce qui me concerne je mange volontiers ce que je n’ai pas chez moi, c’est-à-dire des frites, alors c’est parti pour une bavette frites, oui, je pense que vous êtes déçu mais bon, il vaut mieux miser sur des valeurs sûres dans ce département ou les spécialités culinaires ne font pas l’unanimité. Maintenant si vous voulez vous attarder le soir, la place aux herbes est vide de commerçant mais son immense espace est éclairé en orange il y  des terrasses sympas où vous pouvez y déguster une glace ou un café.

    Blanchard Daniel - Porthos  


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    NATIONALE 7

    Tout le monde connait la chanson de « Charles Trenet » non ? Allons, un peu de mémoire "Nationale 7, il faut la prendre qu’on aille à Rome à Sète, Que l’on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept, c’est une route qui fait recette", cette chanson a fait le tour de France et a été chantée par des millions de Français. Avant de partager mes souvenirs, un peu d’histoire, la Capitale des Gaules se situait à Lyon et c’est de cette ville que toutes les routes partent dans différentes directions, c’est "l’Etoile d’Agrippa", le créateur de ces voies. Voilà pour l’essentiel, à présent, laissons aller nos souvenirs des années 50 et 60 qui sont tellement poétiques, comme le montre très bien Charles Trenet.

    La route des vacances.

    Il n’y avait pas le choix, il fallait prendre la Nationale 7 ou bien commencer par la 6 et finir de toutes façons par la 7 pour aller en vacances dans le sud de la France, au soleil, ou bien comme nous pour l’Italie. Ce n’est pas pour rien que l’on appelait "la Route des Vacances" ou "la Route Bleue" qui était surtout le trajet en son extrémité longeant la côte d’Azur. Mais voilà, partir était une véritable aventure, il fallait d’abord réviser la voiture, vérifier ses niveaux d’eau, en faire une provision, idem pour l’huile, voir si la roue de secours était bonne et ça c’était le premier boulot à la tache de Papa qui veillait à ce que tout soit en ordre. Ensuite il fallait charger, les coffres d’hier n’était pas ceux d’aujourd’hui, ils étaient généralement plus petits, il fallait alors faire preuve de subtilité et d’intelligence pour le charger sans oublier des provisions au cas où et à boire, qui n’était pas moins indispensable. Voilà, tout était prêt il fallait dormir pour attendre cinq heures du matin l’heure de départ. Moi je m’endormais mes parents étaient plus nerveux, je me souviens somnolant étant dans les bras de mon père et me faire délicatement poser dans la voiture en écoutant le bruit du moteur, la route était lancée.

    Une route sans l’autoroute.

    Partir oui, ensuite il fallait rouler et ça c’était déjà un sport car il faut bien comprendre qu’il n’y avait pas les avantages d’aujourd’hui, les freins étaient à mâchoire, pas d’appuie tête, de ceinture de sécurité, de rétroviseur latéral, ni de direction assistée et encore moins d’airbag quant à la radio elle était sans cette petites pièce précieuse, l’antiparasite. Autant dire que nous roulions à l’arrache, bon, nous pouvions atteindre les 130 kms heure mais c’était dans de grande lignes droites, dégagées et le vent dans le dos. Par contre le long de la nationale il y avait des rangées de platanes, piège de dingue pour les automobilistes s’ils faisaient un écart sur cette route. Il fallait tout traverser, hameaux, villages ou villes raison pour laquelle nous partions de bonne heure en sachant que derrière nous il y avait des milliers de voitures qui se pressaient. Les routiers étaient sympas, c’est vrai, quand ils étaient trop suivis ils s’arrêtaient sur le bas-côté pour nous laisser passer, mais ça c’est une autre époque… Cette route sans autoroute était pénible, pour cause, quand nous partions pile poil à 5 heures du matin, nous arrivions à la frontière à 3h 00 bon poids, mon père fatigué et nous complètement engourdis.

    Le trajet, une aventure.

    Sur le trajet papa ne s’arrêtait pas à midi, au contraire, malgré nos estomacs il continuait de plus belle sur une route complètement dégagée. Incroyable de voir tous ces Français s’arrêter pour manger au bord de la route à midi pile, nous roulions tout en passant, regardant les gens sur des nappes ou des couvertures manger et boire, car en ce temps là on n’avait pas pris l’alcool comme tête à claque et ça consommait grave ! Bref, nous c’était l’arrêt vers 14h00 où papa cherchait un coin à l’ombre, à l’entrée d’un chemin, là nous pouvions nous installer et passer à table, enfin, nous avions les œufs durs, des tomates, du jambon ou du rôti de porc froid, du fromage, fruit et le café en thermos. Un détail, nous avions une bouteille de vin où papa n’en buvait que deux verres, grand maximum, même aujourd’hui au ballon il n’était pas sanctionné. J’ai des souvenirs en pagaille, mes grand parents assis sur la couverture de voiture, le casse-croute que "Mémé" avait préparé, les siestes avant de reprendre la route. Nationale 7, nous voilà !

    Blanchard Daniel - Porthos  

     


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